mardi 30 août 2011

La "Score Revolution" est en marche...

Les systèmes de notation et celui sur 100 points, rendu populaire par le célèbre mais aussi très controversé critique Robert Parker, rythment le monde du vin depuis de nombreuses années maintenant (Le vin : affaire de goûts ou de critiques).

On leur reconnaît d’être un bon outil d’éducation, accessible à tous, ils rassurent et guident certains dans leurs achats tout en faisant une certaine promotion de la filière vin. A l’inverse, tout le monde peut aujourd’hui s’autoproclamer « critique », aucune barrière à l’entrée n’en limite l’accès. Leur influence peut être considérable et affecter la perception que les consommateurs peuvent avoir d’un vin et en limiter la découverte. De même la corruption n’est certainement pas à négliger dans ce milieu où une excellente note peut rapporter gros !

Mais en fin de compte qui peut dicter à notre palais ce qui est bon, excellent ou parfait ? 


C’est pour contrebalancer ce système et relancer le débat que s’est récemment créé le mouvement nommé  "Score Revolution".
Ce groupe de passionnés, soutenu par le domaine Hedges Family Estate, dans l’Etat de Washington, souhaite voir le poids de ces systèmes de notation, et des 100 points en particulier, diminuer et ainsi redonner toute la place aux commentaires de dégustation et au bouche à oreille, afin de ne plus limiter les consommateurs dans la découverte de nombreux vins. 
On apprécie en effet un vin par les sensations, l’émotion, le plaisir mais aussi les échanges et le partage qu’il suscite avec les autres. 

Résumer tout cela à une simple note, paraît donc quelque peu simpliste, ne croyez-vous pas ?

Derrière le nom d’un domaine, au-delà de son palmarès, un vin provient d’un vignoble particulier. Il est le fruit du travail de vignerons qui s’attachent tout au long de l’année à faire s’exprimer le terroir, d’œnologues qui en valorisent toute la richesse et le caractère, pour qu’ensuite le consommateur final en apprécie toute la complexité !

Alors si tout comme moi et beaucoup d'autres passionnés, vous pensez qu'un vin n'a pas besoin de notes pour prouver son potentiel, n’attendez pas une minute de plus et prenez part à cette "Révolution" qui est en marche ! Pour signer le manifeste cliquez ici

mardi 23 août 2011

Canette ou bouteille aluminium : le vin n'a peur de rien...

Au pays des sodas, de la restauration rapide, l’univers vin est abordé de façon tout aussi décomplexé. 
Nous avons déjà pu voir que de nombreuses alternatives existent en matière de packaging et ont été développées sur le marché américain pour répondre à différents moments de consommation mais aussi à une demande de plus en plus forte en produits bons pour l’environnement (Le vin se met en boîte ou en poche - Après le vin en box, le vin en Tetra Pak - Le vin en toute légèreté). 

Peut être pensiez-vous que les bouteilles en PET en étaient la finalité ? Il semblerait que ce ne soit pas le cas, et tout comme pour d’autres boissons alcoolisées ou non, l’aluminium soit aussi une solution choisie pour le vin et ce n’est pas nouveau.

Dans la lignée de Pop, lancée en 1999 par la Maison de Champagne Pommery ou encore de Baby Piper de Piper-Heidsieck, conçues pour être consommées à la bouteille comme à la paille, le domaine viticole de Francis Ford Coppola, situé en Sonoma, lançait en 2004 son blanc de blancs Sofia en canette de 187 ml. Aussi nommée "Mini", elle complète ainsi cette ligne de vins effervescents, créée en l’honneur de sa fille Sofia et que l’on peut retrouver en format traditionnel verre de 750 ml. Cette canette, également disponible par quatre dans un conditionnement hexagonal original magenta, est ainsi loin de passer inaperçu dans les linéaires vins. 
Comme un accessoire de mode, sa cible est de séduire de jeunes consommatrices et d’intégrer l’univers de la nuit et de la fête.


Sept ans plus tard, ce sont des bouteilles en aluminium qui viennent d’être lancées en ce début d’année 2011. Développées par JT Wines, en Vallée de Napa, Flasq, est une gamme de deux vins, un rouge de cépage Merlot (capsule rouge) et un blanc de cépage Chardonnay (capsule argent), tous deux issus de vignobles de Central Coast en Californie. 
Son slogan « Flasq wines...Great wine, Any Time » ! 
Ces bouteilles, de petite contenance (375 ml), sont également destinées à la consommation hors domicile et se veulent une réponse aux problèmes liés au verre tout en étant plus valorisant que le plastique.

Que l’on y soit favorable ou non et bien que loin d’être seuls sur ce créneau, les domaines de Californie continuent à révolutionner l’univers traditionnel du vin en développant des conditionnements innovants, non-conventionnels, respectueux de l’environnement mais aussi uniques, afin d’être au plus près d’une cible jeune, à l’affut de nouvelles expériences. 

On peut néanmoins se demander où en est la limite et si cette jeune génération saura associer, comme ils le mettent en avant, vin de qualité à une canette ou encore bouteille en aluminium...

mercredi 17 août 2011

Crushpad, WinePod : s'improviser professionnel du vin devient possible...

Comme nous avons déjà pu le constater, l’industrie vitivinicole californienne est une industrie très réglementée et complexe, au sein de laquelle les acteurs doivent se conformer à une importante combinaison de réglementations fédérales, étatiques et locales. Ces différents niveaux de réglementation engendrent d’importants coûts, autant de barrières à l’entrée, qui ont conduit au développement et à la généralisation de différents modèles d’entreprises, comme alternatives à la propriété viticole traditionnelle.

Wine Business.com
Selon les derniers chiffres publiés par The Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau (TTB), on compte en 2010 aux Etats-Unis, 6 785 domaines viticoles. La Californie, qui en compte 3 306, en concentre plus de 48%, dont près d’un-quart sont dits « virtuels ». Différents opérateurs sont rassemblés sous cette dénomination dont des hommes et des femmes, amateurs et passionnés par le vin, professionnels du secteur ou non, rêvant de pouvoir réaliser leur propre cuvée et y apposer leur nom de marque. 


Aujourd’hui ce rêve est devenu réalité, et c’est en Californie que tout a commencé.


Crushpad : créer son propre vin haut de gamme, du raisin à la bouteille

Créée en 2004 à San Francisco, Crushpad, cohabite depuis peu aux côtés du Domaine Sebastiani en Sonoma, propriété de Foley Family Wines, dont le gérent Bill Foley en est un des principaux actionnaires. Sa mission, démocratiser l’univers du vin, depuis la sélection du vignoble, jusqu’au design de la bouteille et à la vente.

Le principe : définir avec les équipes de Crushpad le type de vin souhaité, le cahier des charges de la cuvée (choix du vignoble et programme de vinification) ainsi que la personnalisation de la bouteille (nom, design de l’étiquette, type de bouteille et autres aspects du conditionnement). Une fois ces grandes lignes définies, c’est à vous de déterminer votre degré d’implication : 
  • participer activement : depuis la vendange, en passant par les différentes étapes de vinification, d’élevage, d’assemblage, jusqu’à la mise en bouteille
  • suivre à distance votre cuvée via le site Internet Crushnet : panneau de contrôle en ligne répertoriant toutes les étapes clés et analyses de votre cuvée, datées et commentées, permettant de gérer son élaboration en temps réel, de partager votre vin avec vos amis et d’acquérir des connaissances dans le domaine de l’élaboration des vins, via des vidéos notamment. 

Crushpad Commerce
Le coût de la création de cette micro-cuvée personnalisée dépend bien sûr des vignobles et de l’assemblage choisis. La plupart des vins se positionnent entre $6 000 et $10 500 les 300 bouteilles (soit $20 à $35 l’unité). L’entreprise a ainsi aidé plus de 5000 clients à la création de leur propre cuvée ainsi qu’au lancement de plus de 200 marques de vins qui via Crushpad Commerce et depuis peu Crushpad Syndicate, ont pu profiter des services de distribution et de vente. 
Après la Californie, la société s’est lancée en 2008 dans la région de St-Emilion à Bordeaux et regarde de très près les marchés asiatiques. 


Elle poursuit son développement en Californie et ouvrira d’ici à la fin de cette année un espace visiteurs et bar à vin en Sonoma, pour réveiller un peu plus le néo-vigneron qui sommeille en chacun de nous !


WinePod : tout en un pour créer son propre vin chez soi

A une toute autre échelle, faire son propre vin est également accessible grâce au WinePod. Développé par la société Provina, entreprise de Californie, basée à San José, le WinePod a été lancé en 2008. Simple d’utilisation, sa technologie permet de créer son propre vin chez soi. 

Le principe : après avoir commandé et réceptionné votre raisin et une fois le WinePod connecté à votre ordinateur, le logiciel « Winecoach Software » vous guide durant toutes les étapes de votre création. Pour ce qui est de l’élevage à la mise en bouteille, tout le matériel et les accessoires nécessaires sont disponibles en kit sur leur site en ligne. D'une capacité de production d'environ 48 bouteilles et moyennant un investissement de départ de $1 999, pouvant aller jusqu’à $8 999, faire du vin comme un professionnel chez soi devient possible.

WinePod

De mon point de vue, le concept Crushpad est intéressant, car il permet l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché et démocratise davantage l’industrie du vin, en la rendant accessible à tous. Il est aussi important de noter que ce concept est loin d'être nouveau. De nombreux domaines indépendants offrent des services comparables et ils sont aussi nombreux, sans même que nous le sachions, à s'être lancés dans l'industrie du vin par ce biais.
Le concept du WinePod, reste, de mon point de vue, plutôt ludique et anecdotique.


Dans tous les cas, même si ces solutions donnent l’impression d’être un professionnel du vin, elles ne remplaceront jamais le travail et le suivi d’un viticulteur à la vigne ni d’un œnologue au chai, dans le contrôle et la maîtrise de toutes les étapes d’élaboration d’un vin. 
De même, parmi les marques qui ont vu le jour grâce à Crushpad, certaines auront permis à des professionnels de se lancer alors que d'autres resteront à jamais virtuelles et dont l'existence ne sera que sur la "toile", via leur site Internet ou de vente en ligne. 


Par conséquent, on peut se demander quelle valeur donner à cette virtualité, quelle en est la limite, n’est-ce pas  apporter un peu plus de confusion dans l’esprit des consommateurs et banaliser le produit vin ?

mardi 9 août 2011

L'avenir du vin : spéculation ou proximité ?

Le vin, comme l’art, est devenu au fil des ans, un placement lucratif qui, même en temps de crise, saura montrer une plus grande résistance du fait de sa plus faible volatilité en comparaison des indices boursiers (Raise your Glass: Wine Investment and the Financial Crisis, Philippe Masset, Jean Philippe Weisskopf, February 2010).

Suite au bilan de l’année 2010, fait par le Wine Spectator, les ventes aux enchères de vins ont ainsi atteint des records, totalisant plus de 408 millions de dollars, soit presque le double par rapport à l’année 2009. Aux Etats-Unis, en Europe, en Asie, tout comme sur Internet, les ventes aux enchères de vins ne connaissent pas la crise. Parmi les critères de choix des investisseurs, nous retrouvons le millésime, la catégorie de prix mais aussi la région dont le vin est issu, qui sont autant de facteurs faisant jouer la spéculation. Certains vins prestigieux de Bordeaux (Château Lafite, Mouton-Rothschild, Cheval Blanc, Latour, Margaux, Pétrus, Haut-Brion), de Bourgogne (Romanée-Conti) ou encore les vins dits cultes de Californie, généralement Cabernet Sauvignon de Napa Valley (Harlan, Screaming Eagle,…), sont ainsi devenus, en seulement quelques années, des raretés qui s’échangent à prix d’or et deviennent inaccessibles aux amateurs de vin, dont je fais partie.

De bien de consommation, accessible, le vin est aussi, aujourd’hui, une option intéressante d’investissement dont le retour est bien supérieur au risque encouru.

Pourtant, l’intérêt du vin n’est-il pas justement ce «  risque » que l’on peut prendre à choisir une bouteille ? L’intérêt du vin n’est-il pas dans le plaisir à découvrir et à partager, au-delà d’un nom ou d’une réputation, qui se basent bien souvent sur des critères subjectifs ou encore affectifs ?

En guise d’illustration, je tenais à vous faire partager cette vidéo, suite de la campagne promotionnelle lancée en ce début d’année par le Paso Robles Wine Country Alliance, interprofession de cette région viticole de Californie située en Central Coast. Pour rappel nous en avions découvert le premier volet en février dernier.


Celle-ci montre bien qu’à l’heure actuelle les investisseurs sont loin de s’arracher les vins de Paso Robles, tout comme tant de vins issus d’autres régions méconnues du monde. Pourtant, dès lors que l’on s’y intéresse, qu’on s’investit, non pas en argent, mais plutôt en temps, à les connaître, on s’aperçoit, qu’à l’inverse des vins prestigieux précédemment cités, ces vins sont à notre disposition et ne demandent qu’à être découverts et appréciés à leur juste valeur.

On peut ainsi se demander ce qui détermine la valeur d’un vin, son prix ou le plaisir qu'il nous aura procuré et par conséquent quel crédit doit-on donner aux enchères de vins ? N’hésitez pas à me faire part de votre point de vue sur le sujet !

mardi 2 août 2011

La montée en puissance des américains sur le marché mondial du vin

Comme je vous l’avais indiqué, me voici de retour après avoir suivi durant deux semaines un module proposé par l’UC Davis Extension  et intitulé OIV Wine Marketing Short Course.
Ce programme intense, fut riche de rencontres et d’enseignements sur l’industrie du vin aux Etats-Unis et en Californie, en particulier.

Profitant que ce soit encore frais dans mon esprit, je souhaite partager avec vous quelques éléments clés qui sont, selon moi, indispensables à la compréhension de ce marché complexe. C’est aussi l’occasion de faire un premier bilan de cette première année passée sur le sol californien.

Comment les Etats-Unis sont parvenus à dominer le marché mondial du vin aujourd'hui ? Retour sur des faits historiques marquants permettant de mieux comprendre cette ascension fulgurante.

1780 – 1880 : Naissance et expansion du vignoble américain

Tout d’abord et comme nous avons pu déjà le voir, la naissance du vignoble américain a été assez tardive mais son expansion rapide (Le vignoble américain).

L’introduction dans les années 1780 de la variété nommée "Mission" (connue sous le nom de "Pais" au Chili et de "Criolla" en Argentine), par les missionnaires espagnols venus évangéliser la Californie, a été la toute première de type vinifera. Elle était d’ailleurs, à cette époque, majoritairement destinée à la production de vins de messe.

Dès les années 1880, la ruée vers l’or, l’ouverture du pays vers l’Ouest avec l’achèvement de la ligne ferroviaire transcontinentale, le phylloxera ravageant la France et de nombreux autres pays d’Europe, ont encouragé le développement de nouvelles plantations afin de répondre à cet afflux massif et donc cette demande grandissante et l’introduction de nouvelles variétés dont le cépage Zinfandel, aujourd’hui typique et identitaire de Californie (Des vins de cépages).

Ce boom dans la production a été ensuite très vite ralenti par le retour sur le marché de la France et de l’Europe remis du phylloxéra, par la dépression de 1893 qui a réduit la demande sur le marché américain mais aussi par ce parasite qui a touché à son tour quelques vignobles de Californie.

1919-1933 : Prohibition et fondement du système de distribution des 3 tiers

S’en est suivie la période de prohibition de 1919 à 1933 dont le 18ème amendement interdit la production, la vente, le transport, l’importation et l’exportation de boissons alcoolisées sur le marché américain dans le but de protéger les américains d’alcool et donc de vin, considéré à l’époque comme toxique. Durant cette période était malgré tout autorisée la production de vin pour une consommation personnelle. Ceci a finalement encouragé les plantations et donc la production de vin pour répondre à une demande qui était loin de s’être essoufflée. 
Alors que la fin de cette période d’interdiction aurait pu permettre l’établissement de règles au niveau national, elle a au contraire était le fondement du système de distribution complexe, encore en place aujourd’hui : le système des 3 tiers. En effet, comme nous l’avons déjà évoqué (Un système de distribution complexe), le contrôle est aujourd’hui dans les mains de chacun des Etats, certains plus libéraux que d’autres, avec une instance fédéral : Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau

Le point positif est que ce système complexe se libéralise progressivement grâce, notamment, au rajeunissement des personnes formant la Cour Suprême de Justice qui ne se retrouvent plus dans ce protectionnisme à outrance, d’autant que certains sont eux-mêmes consommateurs de vin !

1970 : légitimité des vins américains dans le monde – 1980 : le vin assimilé à une drogue

Le Jugement de Paris revisité
Film sorti en 2008
Après la seconde guerre mondiale, l’Amérique connaît un nouveau boom dans les années 1970 avec un doublement de sa production, l’introduction de cépages plus qualitatifs et l’émergence de nouveaux domaines viticoles se concentrant sur une production de vins en faible quantité mais de qualité. Le Jugement de Paris en 1976 a par la suite donné une certaine légitimité aux vins américains comme nous avons eu l’occasion de l’aborder (Le vignoble de Californie).

Dans les années 1980, l’Amérique doit néanmoins faire à nouveau face à une chute de sa consommation du fait de nouvelles réglementations en matière de sécurité routière, d’étiquetage (Government Warning et mention des sulfites), de publicités mais aussi du lancement de la campagne « Just Say No ! » où le vin était associé à de l’alcool fort et assimilé à une drogue.



Depuis 1990 : une consommation en évolution croissante

Grâce à M. Morley Shafer dans les années 1990 et à son programme télévisé de 60 minutes montrant les bienfaits d’une consommation modérée de vin rouge sur le système cardio-vasculaire, en 10 ans, la consommation de vin rouge a triplé.

Depuis, la consommation de vin aux Etats-Unis n’a cessé de progresser, le positionnant en leader devant les pays traditionnellement producteurs et consommateurs que nous connaissons.
Les yeux des domaines, comme nous l’avons vu, sont désormais rivés vers la génération « Millennial », jeunes consommateurs de vin (La génération « Millennial » : une cible que l’on sait exploiter). 
Il faut en effet avoir en tête qu’à l’inverse de leurs voisins européens, dont la consommation est en chute libre, ils n’ont pas vu leurs parents ou grands-parents consommer du vin. Ils trouvent donc cette boisson plutôt tendance. Elle leur permet d’explorer le monde et ce de façon tout à fait décomplexée. Ils se tourneront d’ailleurs davantage vers des vins importés à l’inverse des générations plus âgées qui opteront davantage pour des vins locaux.
Les opportunités sont donc encore nombreuses pour les vins étrangers aux Etats-Unis, même si rivaliser aux côtés du Nouveau Monde n’est pas toujours équitable (Une industrie fortement concentrée - Un système d’appellation simplifié - Exigences d’étiquetage et visuels - Force de la communication aux Etats-Unis). 
Cela demande donc d’être proche du marché par une présence régulière, de rester à l’écoute des consommateurs en leur offrant un produit unique, un message simple, clair et à leur portée au travers d’Internet et des nouvelles technologies (Internet, le vin et les réseaux sociauxLe vin devient mobile) qui leur raconte une histoire dont ils se souviendront durant de nombreuses années.


N’est-ce pas cela tout l’intérêt d’un vin, nous faire vivre une expérience inoubliable et nous envoûter ?
Credit: iStockphoto/Steve Cole
Alors que parmi les 50 personnes les plus influentes dans le monde du vin en 2011, le bloggeur amateur a fait sa première entrée en 16ème position du classement publié récemment par le magazine britannique Decanter, personne ne doit être négligé et chacun peut devenir la référence de consommateurs, qui outre les guides et critiques, ont aujourd’hui trouvé en leurs « amis » d’autres portes d’entrée dans un monde du vin qui les intrigue plus qu’il ne les effraie. Le goût reste ensuite bien évidemment propre à chacun ! 
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