samedi 16 juillet 2011

A la rencontre du "Monde du Vin"...

Sans doute aurez-vous remarqué que sur ces dernières années se sont développées de nombreuses formations supérieures, de troisième cycle, dans le secteur vitivinicole. 

L'une d'entre elle, propose un parcours plutôt hors du commun qui se déroule à travers le monde et sur une durée  de 16 mois. Il s'agit du Diplôme International de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) en Management du Secteur de la Vigne et du Vin. 
L’Association Universitaire Internationale du Vin et des Produits de la Vigne (AUIV) constitue le cadre opérationnel de cette formation sectorielle multi-sites, itinérante sur plusieurs pays concernés par la production, le commerce et la consommation de vin.



Depuis le début des années 90, cette association a créé en partenariat avec L’UC Davis Extension un module devenu le "OIV Wine Marketing Short Course" qui fait référence en matière de connaissance du marché intérieur et du marketing stratégique et opérationnel des entreprises vinicoles américaines. 
L'Université de Davis ou UC Davis est célèbre pour son département de Viticulture et d'Oenologie qui existe depuis plus de 100 ans et forme les futurs cadres de la filière viticole. Il s'agit de l'un des centres de recherche de référence dans le monde viticole, reconnu pour la qualité de ses travaux. Compte tenu du positionnement des Etats-Unis sur le marché mondial du vin, de la place centrale de la Californie dans ce contexte, rien de plus naturel que l’UC Davis soit l'hôte de ce programme.

Cette formation s'articule autour de deux grands thèmes : Market Overview and Brand Establishment (première semaine) et Distribution and Sales (deuxième semaine). Elle accueille chaque année un nombre croissant de professionnels du monde entier, dont je ferai partie cette année.

My Califorwine View sera donc de retour à l’issu de ces deux semaines de formation intensive qui se déroulent cette année du 18 au 29 juillet.

mardi 12 juillet 2011

"Drink wine and smile!"

Nous avons déjà pu voir que les produits dérivés autour du vin sont nombreux sur le marché américain. Celui que je tenais à vous introduire aujourd’hui pourra peut être devenir un compagnon indispensable à vos dégustations.

Vous aimez le vin, et le rouge en particulier, et trouvez embarrassant après plusieurs verres dégustés d’avoir sur vos lèvres et dents les traces de leurs tanins.


C'est le challenge que Wine Erase, LLC (anciennement Wine Naps), basée dans la région de Los Angeles en Californie,  a choisi de relever. Cette société fabrique en effet des lingettes humides, emballées individuellement permettant de supprimer les traces que peuvent laisser toutes dégustations de vins rouges sur les dents ou les lèvres. Il s’agit d’un produit développé à partir d’ingrédients naturels, pour tous ceux qui veulent tout simplement sourire avec confiance tout en ayant savouré du vin rouge. Que vous soyez professionnel, amateur ou novice, ces lingettes promettent de vous redonner les dents blanches sans pour autant altérer votre dégustation. 

Qu'en pensez-vous et vous laisserez-vous convaincre par ce produit original et pratique qui semble avoir rencontré son public sur le marché américain ?


Extrait de Wine Erase Contact Package : 
"In 2010, Wine Naps re-branded under the name Wine Erase. Wine Erase, LLC manufactures the only individually wrapped moist towelette that removed red wine stains from teeth and lips. Red wine drinking has become a lifestyle, hobby and love for many, but many red wine drinkers experience its unpleasant staining effects. Wine Erase is a quality product for those who want to simply smile with confidence while savoring a glass of red wine. Whether you are a novice wine enthusiast, a connoisseur or a sommelier, Wine Erase will be there for your smile!"


Wine Erase, LLC est actuellement à la recherche de distributeurs sur le marché américain mais aussi à l'international - Wine Erase, LLC is currently seeking independant agents worldwide. 
For more information on the product, just visit their website: www.wineerase.com 

mercredi 6 juillet 2011

Les cépages se réveillent !

Lorsque l’on décrit les vins californiens et ce qui les caractérisent, on évoque bien souvent leur boisé, leur richesse en alcool, pour finalement les définir comme des vins puissants (Message associé- Des vins aux arômes boisés, riches en alcool).
Ces vins ont trouvé, auprès des critiques et donc des consommateurs, une large audience sur ces dernières années (Message associé- Le vin : affaire de goûts ou de critiques ?). Pourtant, il semblerait que la tendance soit aussi à la légèreté.

Nous avons tout d’abord pu constater que les alternatives en termes de packaging (Messages associés-Le vin se met en boîte ou en poche ; Après le vin en box, le vin en Tetra Pak ; Le vin, en toute légèreté) sont nombreuses et appellent à de plus en plus de souplesse.
En matière de vins, comme pour les vins rosés (Message associé- L’Amérique voit le vin en rosé), nous trouvons aujourd’hui une excellente acceptation pour des vins laissant s’exprimer les arômes des cépages dont ils sont issus.


Des arômes boisés : signe de qualité ?



Depuis les années 1980-1990, la mode est à la production de vins, Chardonnay en particulier, délibérément sucrés, lourdement boisés, riches en alcool, dépassant bien souvent les 13%. Le Chardonnay est de loin le cépage blanc le plus populaire auprès du public américain. Cette excellente réputation est souvent attribuée au domaine Kendall-Jackson. Ses vins de Chardonnay (Kendall-Jackson Vintner's Reserve), qui ont fait son succès, présentaient l’originalité de teneurs en sucres résiduels supérieures à la moyenne. Cette sucrosité, obtenue au départ très involontairement par des arrêts de fermentation accidentels, a rencontré un remarquable succès auprès des consommateurs américains. 

D’autres domaines lui emboîtèrent donc le pas et ce type de Chardonnays devient la norme. On en apprécie le sucré, les arômes toastés, vanillés, le crémeux, rendus un élevage en fûts ou par l'utilisation d’alternatives plus économiques comme les copeaux de bois, par exemple et par une fermentation malolactique complète. Cette affection a contribué à une certaine uniformisation des vins  mais aussi des goûts. 
En effet, comment distinguer un cépage si la seule chose qu’il reste en bouche après dégustation est le bois où il a été élevé ? Le fruit est ici bien souvent masqué ou relégué au second plan. On peut ainsi se poser la question s’il s’agit bien de la variété qui est appréciée ou bien simplement ce boisé ?


Quand trop, c'est trop !

Depuis, les producteurs ont évolué, allant vers plus d’équilibre en s’adaptant davantage à la matière première, le cépage, qu’à l’inverse. 
C’est ainsi qu’au début des années 2000, un nouveau type de vin a vu le jour : étiqueté « Unwooded », « Unoaked » ou encore « Naked ».

http://www.unoakedchardonnay.com/

Ces vins, majoritairement de cépages, remettent en valeur les variétés dont ils sont issus. Ils répondent ainsi à une catégorie de consommateurs, lassés du tout bois, qui en aiment la simplicité, le fruit qui se révèle naturellement mais aussi qui s’accordent aisément à un plat. La production de ces vins nécessite donc une plus grande attention à la vigne, dans la sélection des raisins, mais aussi lors de la vinification, afin d’atteindre un niveau de qualité irréprochable.



De nombreux domaines ont suivi ce mouvement et comptent désormais dans leur gamme au moins un vin de ce type. De cépages Chardonnay et Pinot Noir, il s’en développe aujourd’hui sur d’autres variétés comme le Pinot Gris, Merlot ou encore le Cabernet Sauvignon.


Lancée au mois de juin dernier, Simply Naked, est ainsi la première gamme complète de vins non boisés, développée aux Etats-Unis par le groupe Constellation. Ces quatre vins de cépages se veulent représentatifs, révélateurs du caractère et des fruits dont ils sont issus.





Il semblerait que l’on assiste à une petite révolution dans l’industrie du vin aux Etats-Unis. Nous passons d’une production de vins puissants à des vins plus légers cherchant à redorer l’image de cépages dont les caractéristiques étaient jusqu’alors bien souvent inconnues et parfois même non identifiables des consommateurs. Ce type de vins permet également aux domaines de se distinguer et ainsi valoriser leur identité.

Avons-nous atteint une des limites à l’industrialisation des vins ? Sommes-nous en passe de revenir vers l’utilisation première du bois comme élément de valorisation d’un cépage ou bien cette tendance n’est-elle que temporaire et à des fins commerciales ?
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